Le 26 mai, l’électeur a voté pour l’action et le changement, surtout côté flamand. Il n’en est pourtant nullement question dans l’accord de gouvernement : rien ne change. « Les Bruxellois qui espéraient qu’Ecolo-Groen viendrait changer les choses ont été trompés. Le seul côté vert de cet accord, c’est le recyclage de vieilles idées. Après presque trois décennies au pouvoir, c’est une fois de plus le PS qui sort gagnant. Les prétendus accents libéraux sont pratiquement absents. Les postes étaient clairement plus importants », explique Cieltje Van Achter.

L’accord de gouvernement faillit sur plusieurs points importants :

Ce n’est pas sous cette législature que l’on verra l’émergence d’une ville-région avec une vision unique et claire des problèmes d’une grande ville. Les communes et la Région restent toutes deux compétentes pour tous les domaines politiques importants. Le pouvoir des communes est même renforcé.
Ce gouvernement ne se préoccupe clairement pas du renforcement de la sécurité. Toujours pas de fusion des zones de police, ni même de coopération plus poussée.
La pauvreté à Bruxelles continuera d’augmenter. Comment expliquer ce manque de volonté de faire changer les choses ?
Bruxelles va continuer de faciliter l’accueil des transmigrants. Le gouvernement bruxellois remettra tout simplement la facture de son irresponsabilité et de sa politique d’ouverture des frontières au niveau fédéral.

Cet accord de gouvernement aurait dû afficher bien plus d’ambition. Avec Cieltje Van Achter, Mathias Vanden Borre et Gilles Verstraeten, la N-VA suivra d’un œil constructif mais très critique la politique menée au cours des cinq prochaines années. « Le Bruxellois, quelle que soit sa langue, mérite mieux. Beaucoup mieux », conclut Van Achter.

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